
Je ne sais pas vous, mais moi j’ai un vague sentiment de confusion dans les explications désordonnées qui nous sont assénées quant à l’efficacité des vaccins anti Covid actuellement sur le marché. Oui, je souhaite être vacciné mais avec lequel d’entre eux ? Choix cornélien en l’absence de données précises. Dans un acte d’achat, vous avez pris l’habitude de comparer les produits entre eux. Prenons un exemple au hasard : vous souhaitez investir dans une nouvelle enclume ; en fonction de son utilisation vous allez donc vous renseigner précisément sur ses différentes caractéristiques vous permettant ainsi de réaliser un choix éclairé.
Mais pour le vaccin, que faire ? Suivre les conseils des multiples spécialistes se relayant avec une précision horlogère dans les différents médias ? Se fixer à la longueur de leurs titres universitaires ou au prestige de leur responsabilité dans des comités comportant des noms à rallonge ? A leur bonne tête ou à la qualité de leur présentation vestimentaire ? Sachant en outre que ce qu’affirme le Professeur Augustin Tripoux le matin est contredit au journal du soir par le professeur émérite Archibald de Bonnefoy, Chef des Services hospitaliers de Tripenuche-lès-Robinets et accessoirement Président de la Haute Autorité Des Affaires En Passe d’Etre Résolues. Le brouillard se transforme en purée de poix dès l’intervention du porte-parole du gouvernement – toujours bien propre sur lui – et tout cela sent la foire d’empoigne… en nous laissant indécis.
Aussi, afin d’apporter un peu de clarté dans cet océan d’inepties, et d’éclairer utilement mes contemporains, je propose une lecture bien plus objective et rationnelle des qualités et défauts de ces vaccins, au travers du prisme de l’étymologie, qui, comme chacun sait, vient du grec etumos = vrai. Je tiens à préciser ici solennellement, que mon choix est un modèle d’objectivité, que je ne suis appointé par aucun laboratoire, et bien en possession du même diplôme en immunologie/virologie que celui détenu par notre Président Bien Aimé.
En premier lieu, j’élimine d’emblée deux propositions : le spoutnik d’abord. Franchement, baptiser un vaccin spoutnik, ce n’est pas sérieux ; pourquoi pas Dar Vador ? Le second, CanSino nous vient de l’Empire du Milieu. De prime abord je lui trouve l’air douteux des casinos de Macao, et puis qui me dit qu’il n’est pas fabriqué à Wuhan ? Restent donc nos quatre champions :
Astra Zeneca : curieuse association d’une margarine dont j’ai encore en mémoire la fameuse publicité : « Remplacez le beurre et profitez de la richesse des tropiques, faites vos tournedos à l’Astra », et le mot Zeneca qui manifestement est victime d’une coquille typographique ; il faut lire encas, ce repas léger préparé pour être servi en cas de besoin. Et là tout s’éclaire puisqu’il s’agit bien d’une préparation culinaire sans aucun rapport avec la médecine et, comme personnellement je préfère le beurre de baratte, nous ne le retiendrons pas. D’autant – question infiniment subsidiaire – que son bénéfice/risque me fout les chocottes, et ce malgré les vifs encouragements de notre gouvernement qui devrait demander leur avis à ceux qui nous ont quittés pour le Boulevard des Allongés.
Pfizer : voilà un nom qui claque comme un coup de fouet, cela sent le sérieux allemand, les casques à pointes et la Grosse Bertha, bref du solide ! Ce nom résonne comme un ordre, et à l’entendre j’imagine Otto Von Bismarck exhorter ses troupes par un Pfizer retentissant avant d’aller ratatiner le malheureux Napoléon III à Sedan. Par respect pour notre glorieux empereur, nous oublierons ce produit aussi hargneux qu’agressif.
Johnson & Johnson : cette répétition de deux patronymes identiques m’interpelle : sont-ce des frères comme Lheman brothers, responsables de la plus grande faillite du monde ? Ou une reconversion de la célèbre entreprise d’encaustique dont chacun se souvient de son slogan : « la cire Johnson c’est autre chose, elle supprime la paille de fer » ? Dans le doute quant à la finalité de ce produit, nous nous abstiendrons.
Moderna : Voilà un nom qui sonne bien ; il est doux, chantant, sensible, et évoque à la fois un modernisme de bon ton et le charme discret des produits élitistes. L’on sent chez lui beaucoup de retenue mais une réelle volonté de nous satisfaire. Son évocation a le charme de la Riviera italienne réputée pour la douceur de son climat.
Je vous sens rassurés ; vous avez désormais toutes les cartes en mains pour effectuer votre choix en toute connaissance. Alors, en vérité je vous le dis : bon vaccin !

Trop de choix c’est mieux que pas de choix du tout, au secours ici pour le moment aucun vaccin!
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Je suis bien d’accord, Spoutnik ça fait un peu gadget 🥳🤡
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Selon une tradition désormais bien établie, (qui a parlé de maladie chronique ?) le commettant reprend à son compte nos interrogations légitimes quant à l’administration de supposés alliés piquants …
Son enquête, toujours aussi fouillée et se référant à des données scientifiques dont certaines, semble-t-il, sont du domaine du secret-défense, sait enfin nous éclairer tant soit peu.
La réaction à son contenu ne s’est d’ailleurs pas fait attendre !
La rumeur, du moins celle qui court et enfle déjà sur tous les réseaux sociaux, (au sujet d’un certain Raoult du Bassin !) les soutiens financiers mis en place sans tarder, interpellent nos dirigeants et notamment les têtes pensantes du conseil de sécurité sanitaire de notre majesté …
Il semble, sous peine de révolte citoyenne (en cet anniversaire d’une certaine Commune, d’aucuns, en uniforme « yellow » frétillent déjà …) impossible de ne pas tenir compte des conclusions de cette information…toute en retenue et modestie !
Sans la moindre flagornerie, reconnaissons l’objectivité de l’auteur de l’enquête : Il ne doit, pour l’heure, sa survie, qu’à l’administration d’une première dose de Moderna .. (oui, souvenez-vous, ce vaccin à l’odeur d’Italie, de cyprès toscans …) .
Pour ma part, je m’en va prendre ma seconde couche de Pfizer (à pointes).
On ne peut renier, indéfiniment, sous peine de déportation, ses souches teutonnes ….
Raymond, l’ Alsaco …
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