Riad Salamé, Bernard Madoff : même système.

Ce que le premier a fait pour son compte personnel, l’autre l »a mis en œuvre pour un gouvernement. Et c’est bien là, la seule différence.

Ces deux là n’ont rien inventé, mais seulement appliqué le concept de Charles Ponzi qui a copié lui-même son mentor Luigi Zarossi.

Le principe, dénommé « chaîne de Ponzi » ou « pyramide de Ponzi » est simple. Il consiste a attirer des investisseurs appâtés par un taux d’intérêt particulièrement élevé et garanti, en assurant leur règlement, grâce aux sommes prélevées sur le capital versé par des nouveaux investisseurs.
Cette arnaque fonctionne bien tant que la confiance nourrit le flot des investisseurs, mais si le moindre doute surgit, les investisseurs s’assèchent et il devient alors impossible de payer les intérêts promis, ainsi d’ailleurs que de rembourser la totalité des capitaux investis, puisqu’ils ont été imputé des intérêts pharaoniques versés, ainsi que des prélèvements souvent conséquents des protagonistes . La « Pyramide » s’effondre alors.

Cela constitue, en France, le délit de cavalerie punit de 5 ans d’emprisonnement et de 400.000 € d’amende.
Bernard Madoff a écopée, sous la loi américaine, de 150 années de prison. Il faut dire que son escroquerie portait sur plus de 65 milliards de dollars.

Cette chaîne bénéficie toujours des louanges, tant qu’elle fonctionne. Il en a bien été ainsi lorsque Riad Salamé était reconnu comme le sauveur de l’économie du Liban et que les Libanais aisés et la diaspora Libanaise profitaient d’une rente de nature a décourager tout travailleur assidu.

La question qui se pose alors est de comprendre comment un gouvernement tout entier a laissé s’installer un tel système aussi connu que grossier.

La réponse tient en 3 adjectifs : Corruption, Incompétence, Vénalité.
Telles sont bien, en effet, les principales caractéristiques des dirigeants Libanais qui, de plus, seulement préoccupés par leur seul poids politique garant de leur train de vie et leur enrichissement, n’étaient pas, par nature même, intéressés par des considérations économiques et particulièrement par celles de leur peuple.

Pourtant les alertes n’ont pas manqué et la révocation même de Riad Salamé a été envisagé en 2020, en vain.

Conclusion : « Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ».

Mais aussi, Machiavel affirmait :

« Rien ne sert à l’homme politique d’être vertueux, il suffit que l’on ne le sache pas. Car la vertu est affaire de moralité, alors que la politique est affaire d’efficacité »

Les beaux jours de Riad Salamé sont assurément comptés car ses meilleurs amis d’hier, sont devenus ses pires ennemis et que ce soit en France, en Suisse ou en Grande-Bretagne, les poursuites sont engagées.    

Un avis sur « Riad Salamé, Bernard Madoff : même système. »

  1. ton analyse est très juste sans oublié que RIAD SALAME c’est enrichi personnellemnt en détournant plus de 350millions de dollars sans compter la corruption et l’arrosage des hommes politiquespendant 40 ans et qui a aboutit ineducatblement à ce desatre!!

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