
Les catégories « sauvagerie » et « intolérance » n’existant pas, Le Bon Coin ferait bien d’agrémenter la sélection de ses annonces par thèmes, en y insérant une nouvelle catégorie « Vente de Barbes et Autres Pilosités ».
C’est bientôt la quasi-totalité des 39 millions d’afghans qui se trouveront en situation de famine. Après avoir vendu leurs enfants, on se demande bien comment pourraient-ils faire entrer un minimum de devises, sinon en vendant la « barbe de leurs dirigeants ».
Aujourd’hui, soucieux de redorer leur image de marque à l’international, il ferait ainsi coup-double : D’un côté les devises, de l’autre une brèche à leur image déplorable, symbolisée par la pilosité.
Bien sûr, me direz-vous, la mise à prix est bien faible ! Pas si sûr, car d’un côté si tout le monde s’y met, la rareté risque de faire monter le prix et d’autre part, l’efficacité guerrière, représentée par cet attribut, pourrait séduire nombre d’occidentaux.
Munis de ce nouvel artifice, vecteur d’une image de guerrier féroce et sans état d’âme, les acheteurs devenus propriétaires barbus pourraient ainsi, combattre les nouveaux maux de notre société moderne.
Exit la discutaille, en n’en plus finir avec les féministes de tout poil. Terminé le débat hautement philosophique sur la « cancel culture ».
Allez donc expliquer au barbu de service la théorie transgenre, sans kalachnikov en bandoulière ou lance rocket sur l’épaule. Il est peu probable que vos arguments verbaux retiennent son attention.
Personnellement j’y mettrai le prix qu’il faut afin de pouvoir sonner la fin du déjeuner en famille, en fermant le couteau, pour clôturer la séance des brailleries et renvoyer femmes en cuisine et enfants au travail.