Si pauvre, dans un pays riche.

LA RUSSIE, C’EST :

• 1^er pays au monde en superficie avec 17 millions de km2, soit 12 % des terres immergées,

• 9^ème pays au monde en nombre d’habitants avec 146 millions de Russes,

• 11^ème pays au monde en Produit Intérieur Brut (PIB) avec 1.658 milliards $,

• 87^ème pays au monde en PIB par habitants à 8.655 $ an par habitant,

• 30^ème pays au monde en salaire moyen à 806 $,par habitant,

• 30^ème pays au monde en salaire moyen en parité de pouvoir d’achat à 1003 $.

• Une géographie d’exception.

Plus grande que le Canada (10 millions de Km2), la Russie couvre 17 millions de Km2.
3000 kms du nord au sud, 6600 kms d’ouest en est, avec 9 fuseaux horaires.
20.000 kms de frontières terrestres et 40.000 kms de frontières maritimes.
Mais, 1/3 des terres supportent une température inférieure à -20° en janvier, avec 6 mois de gel.
Les terres arables, à ce jour, ne couvrent que 10% du territoire.
1/3 des terres se trouvent au nord du cercle polaire.

• Des richesses naturelles exceptionnelles présentes et à venir.

Des recettes actuelles d’exportations actuelles conséquentes.
1^er producteur mondial de gaz naturel, 1^er producteur mondial de pétrole, 6^ème producteur mondial de charbon, 8% des réserves mondiales d’uranium, 3^ème producteur mondial de blé avec 72.000 tonnes par an, la Russie bénéficie de ressources naturelles marchandes exceptionnelles.
Cependant les énormes marges dégagées par les produits d’exportations sont largement ponctionnées par les Oligarques d’un côté et ensuite par le budget de la défense qui dépense plus de 70 milliards de dollars. Le peuple russe ne bénéficiant que d’un minimum supportable.

Une richesse pour l’avenir.
Avec 400 millions d’hectares de surfaces en devenir cultivables grâce au futur réchauffement climatique et avec 20% des réserves mondiales d’eau douce de la planète, (Lacs Baïkal, Ladoga, Onega et plus de 100.000 rivières), la Russie détient un capital considérable pour l’avenir.
Dans les conditions actuelles de sa politique, il est cependant fort probable que cet énorme avantage soit essentiellement gaspillé comme une arme de chantage, plutôt qu’utilisé comme outil rentable de développement.

• Une population faible et en déclin.
Avec 146 millions d’habitants, la Russie est un des pays les moins peuplé au Km2 au monde.  (8,5 habitants au Km2).
Il existe en Russie un cumul de situations aggravantes concernant l’avenir de sa population.
– Une espérance de vie faible (74 ans pour les femmes et 62 pour les hommes),
   (France :  84 ans pour les femmes et 79 ans pour les homes)
– Un faible taux de natalité (taux de fécondité de 9%)
– Un fort taux de mortalité (taux de mortalité de 15%), aggravé par un nombre de morts violentes            4 fois supérieur au Etats-Unis, (2^ème rang mondial pour les homicides et 3^ème pour les suicides) et un énorme problème d’alcoolisme.
La Russie s’apprête à perdre 20 % de sa population d’ici 2050 ce qui rend impossible une progression du niveau de vie, sauf à compenser par l’apport d’une immigration très importante.
Ce phénomène qui obsède le pouvoir russe, le conduit à la conquête de nouveaux territoires.
Cependant, comme à son habitude, Poutine prend des mesures qui conduisent à l’opposé de l’objectif recherché.
La guerre en Ukraine, qui n’indexe aucun territoire, mais risque au contraire d’en faire perdre, a déjà tuée, ou blessé, quelques 80.000 soldats. Cette politique agressive dessert également toute tentative d’immigration étrangère, vers le pays.
Il apparait, à ce jour, que la seule solution à ce problème, passe par « la colonisation » de grandes régions de Russie par une puissance dominante, telle que la Chine, l’Inde ou la Turquie.

• Des habitants pauvres, dans un pays riche.
Avec un salaire minimum national à 105 € (1539 € en France) et un salaire moyen à 817 € (2.238 € en France) 85 % des Russes vivent très en au-dessous du seuil de pauvreté, tel que défini en Europe. Observez le décalage existant entre le classement de la Russie à la 11^ème place au titre du PIB national et à la 87^ème place pour le PIB par habitant. Ou sont passées les ressources de production du pays ?
Les énormes recettes de leurs ressources naturelles sont captées par le système oligarchique de type mafieux, et ensuite consacrées par l’Etat au budget de l’armée.
Il en découle que beaucoup de Russes vivent très pauvrement et cela d’autant plus que 75% des revenus vont vers les habitants les plus riches, (Moscou concentre 22% du PIB russe), qui résident dans les quelques grandes villes du pays.
Il faut être résilient et ignorant des réalités, comme un russe, pour accepter, sans révolte, d’être né sur un sol aussi fertile en ressources et marcher sur le chemin de la misère, sous prétexte que ceux que vous adulez, vous spolient.
Jusqu’en 1991, les Russes vivaient dans la pauvreté à cause du gaspillage économique du système communiste, ils ont abolit le collectivisme improductif, pour le remplacer par une dictature spoliatrice, et il sont toujours aussi pauvres.

• Un dictateur suprême performant…
En effet, faut-il que Vladimir Poutine et sa clique, soit performant dans la médiocrité, pour ainsi ruiner le peuple d’un pays aussi riche et plein d’atout pour l’avenir.
Serait-il en concurrence avec les exploits d’un Hugo Chavez ?
L’exploit est consacré par l’obtention systématique de l’opposé des résultats, qu’il annonce chercher.
Force est de constater que sa bêtise n’a d’égal que sa cruauté.

A l’évidence, Poutine a la stature d’un pantin, en carton-pâte, à l’image que ses prétendus missiles de haute technologie qui brillent dans les défilés militaires. Ses mesures aussi erratiques que destructrices n’existent que pour servir sa gloire personnelle. C’est un looser.

Sa fin sera certainement cruelle et violente, mais pas à la hauteur des dégâts qu’il aura provoqués.

• Un rayon d’espoir.

Il nous faut espérer que les objectifs de Poutine soient des plus sombres :
« Supprimer physiquement Zelenski, réaliser un tir nucléaire tactique ou bien organiser un accident nucléaire à Zaporijjia, déclarer la guerre à l’Otan en réalisant un tir de missile sur une base américaine en Pologne »… seraient de bonnes intentions, car il est acquit aujourd’hui de la capacité de Poutine, à mettre tout en œuvre pour faire foirer ses objectifs, avec une grande capacité à obtenir le contraire, capacité pour laquelle il démontré une efficacité sans faille.

Affaiblir l’Otan, désunir l’UE, réussir l’annexion de l’Ukraine par une opération spéciale indolore de quelques jours, démontrer sa puissance militaire, rallier la population Ukrainienne à sa cause, glorifier son image politique mondiale, faire de la Russie un empire puissant et respecté : autant d’ambitions que son cerveau détraqué a savamment sapées.