La France qui va bien

Il existe deux France.

• Celle, visible au quotidien, de nos faiblesses, de nos mécontentements et de nos incessantes revendications.

• Celle , invisible, de nos richesses, de nos atouts, de notre force et de notre génie.

La première fait son « show quotidien » avec la complicité des médias où le moindre fait divers se retrouve immédiatement et répétitivement à la une, à condition qu’il soit négatif, régressif ou violent.

La seconde n’est que peu évoquée dans la presse écrite à travers quelques rares articles détaillés qui n’intéressent presque personne. Elle passe inaperçue.

Cette exposition négative fait le bonheur des antidépresseurs qui remplissent nos armoires à pharmacie.
Elle entretien notre défaitisme, elle annihile nos initiatives à l’aune de notre pessimisme. Elle nourrit le râleur, le complotiste et le défaitiste.

Notre soif de paranoïa se régale de nos défaillances, poussant le vice jusqu’à transformer le meilleur en pire.
Nos réussites sont ainsi, soit discrètement cachées, soit transformées en défauts, exposées sous le seul angle du concert de nos smartphones.

Nous détestons la réussite en conspuant nos plus brillants entrepreneurs, allant jusqu’à les considérer comme une honte nationale, en ne retenant de leur richesse que le miroir de nos frustrations.

Cette attitude alimente notre future décadence, en la nourrissant de nos faiblesses pleurnichardes qui amputent nos capacités à sinon changer, au moins à améliorer les choses. Nous passons pour les enfants capricieux de l’Europe.
En se répétant ainsi que « tout va mal », on fabrique,  avec cette machine à perdre, un triste avenir où la réalité douloureuse remplacera effectivement nos sombres prémonitions.

On se réveillera alors douloureusement dans la certitude que cette fois, hélas, nous y sommes !

En dénonçant systématiquement et sans discernement, nos dirigeants comme les seuls coupables de nos difficultés, on s’égare sur le chemin de la discorde, peu propice à tracer la bonne route.