
Regarde mon ami cette belle promo,
Un de mes travailleurs avec son sac à dos,
Chargé de trente obus et ce n’est qu’un début,
Pour de mon amitié, que tu sois convaincu.
Dis-moi ton travailleur faudra t’il le payer ?
Et tous tes beaux obus, pourrais-je les tirer ?
Mais non, mon ouvrier ne reçoit pour salaire,
Que le papier signé sur simple formulaire,
De nos usines il vient, déjà habitué,
A travailler gratos, ou être torturé.
Et nos obus, tu sais, ne sont pas en papier,
C’est du matos sérieux fait du meilleur acier.
D’un prince comme toi je ne peux qu’accepter,
Je t’en prends trente mille, et l’offre est arrêtée,
Et dans leurs sacs à dos, quelques milliers d’obus,
C’est sûr, mon ennemi ne peut qu’être vaincu.
Mais moi aussi, j’y pense, regarde mon cadeau,
Un jolie gros paquet de mes meilleurs cerveaux,
Ils te sont dévoués et seront te donner,
La formule rêvée qui va te faire voler.
Ainsi le monde entier saura que je peux faire,
Tomber sur l’ Occident, mes têtes nucléaires.
Ton cadeau est miscible et le mien est pérenne,
Tu dois toujours produire pour bien m‘alimenter,
Si tu tires une bombe et reçois un retour,
Ton usine pourrie le sera pour toujours.
Si t’as besoin d’obus ce sera pour ta guerre,
Je ferais donc avant quelques tirs nucléaires,
D’ennemis tu n’auras plus, tu seras libéré,
Il te suffit pour ça, de me le demander.
Et voici donc la preuve qu’une amitié sincère,
Lorsqu’elle se rencontre peut faire des étincelles.