Je vais finir par m’ennuyer !

Bientôt la semaine de quatre jours, dont trois chez moi en pyjama devant l’écran.

Azuma Hikari, mon hologramme de Gatebox me remplace fort avantageusement pour la journée au bureau en présentiel. Pour s’y rendre, il covoiture en Google Car.

Nao, mon meilleur robot humanoïde, règle l’essentiel des tâches ménagères.

Comme J’aime me livre mes plats quotidiens, que Nao réchauffe au micro-ondes.

Waymo, mon véhicule autonome se charge de transporter  les enfants à la crèche, puis à l’école.

A la maison, c’est Sipro, programmé « spécialité jeune enfance », qui s’en occupe.

Gorilla Sport vient de me livrer la dernière ceinture de musculation qui m’évite les quarante minutes de marche quotidienne, que mon corps ne me réclame plus.

Le mode de concentration activé sur mon iPhone, option repos, indique que je ne suis pas disponible.

L’Ehpad qui gère le bien être de ma mère me recommande, pour des questions sanitaires d’espacer mes visites : je respecte leur consigne.

Comme tous ces moyens me laissent du temps, je viens de charger Gemini, le dernier modèle d’IA de Google, pour partager par conversation virtuelle, la gestion de mes relations amicales et familiales.

Reste le temps libre.
Les trois heures trente journalières à pianoter sur Gamekult  n’y suffisent plus.  

Je vais finir par m’ennuyer !