Théorie de la biologie dégénérative. ©

Beaucoup de maladies graves sont provoquées par notre mauvaise hygiène de vie, voire par nos excès ou nos addictions.

Le tabagisme provoque des cancers, les régimes trop riches en graisse conduisent à l’obésité ou l’excès de sucre au diabète…

Ces phénomènes affectent notre santé et nous conduisent vers une modification biologique dégénérative.

Le tabac est ainsi dopé à l’addiction de nicotine, nos pâtisseries sont supplantées par le plaisir du sucre, le gras dégouline de toute part… Il suffira d’inventer ensuite, le « poumon sac à doc », les « roulettes pour obèse », la « lampe à graisse bedaine »…

Ils sont aujourd’hui une source d’inquiétude mondiale et font l’objet de nombreuses études, recherches et mesures.

Il est cependant une pathologie qui, bien qu’ayant des caractéristiques similaires et des conséquences aussi graves, sinon plus, ne retient pas la même attention.

C’est la biologie dégénérative de nos cerveaux.

Le processus est toujours le même.
Les pays avancés recherchent et innovent. Le chemin vers plus de moyens, plus de plaisirs, plus de confort, saute les barrières de la sagesse et de la prudence. L’innovation est ainsi mise à la disposition de tous, sans autres précautions particulières. Le mercantilisme transforme cet acquit en excès.
Les réseaux sociaux nous inondent d’ informations « prêtes à consommer », partielles, partisanes et parfois fausses.

Les intellectuels idiots de l’enseignement innovent aussi.
Terminé la lecture laborieuse, l’écriture ennuyeuse, les mathématiques fastidieuses, la rédaction traditionnelle, l’instruction civique… Il faut que notre cerveau se repose. Vive les réseaux sociaux !
L’émotion tue le raisonnement, le seul partage de masse prouve la vérité et justifie la qualité. Ces petits carrés lumineux, sur l’écran noir, appelés bizarrement « applications » ne sont appliqués que pour leur concepteur, mais tellement ludiques pour les autres.
Lentement, mais sûrement, nos neurones sont mis au repos.


La pathologie s’étend à la terre entière et on charge également l’atmosphère de satellites, pour mieux transporter et diffuser.

Mais voilà :
S’apercevant cependant que la situation se dégrade, la question se pose. Plus l’homme est intelligent, moins il réfléchit et plus il devient con. Comment faire, s’interrogent les chercheurs ?
On vient juste de trouver la réponse.
Confions à l’algorithme le soin (et la responsabilité) de choisir pour nous : L’I.A. débarque et nul doute que ses excès nous démontreront que c’était mieux avant, quand nous réfléchissions.

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