Avec moins de 90 jours au gouvernement, Michel Barnier pulvérise le record des 155 jours de Cazenave ou des 240 jours d’Atal, c’est bien la preuve que la France sait améliorer ses performances !
Mais nous ne regretterons cependant pas le spectacle qui a conduit à l’épilogue.
Certes, nous avions souscrit à un spectacle de qualité, mais nous étions habitués à une démonstration en mode vaudeville, sorte de comédie sans morale, fondée sur un comique de situation.
Sur cette dernière séance, si l’absence de morale s’amplifie et persiste, le comique n’est plus au rendez-vous : il nous reste une comédie dramatique toujours sans morale, ou plutôt en absence de toute moralité.
Le scénariste a promu l’art de la médiocrité à son comble, comme si les acteurs faisaient tout pour ne pas être reconduits. C’est surprenant pour un spectacle d’un budget annuel de plus de six cents millions d’euros ! Mais possible quand les spectateurs sont obligés de payer d’avance pour un spectacle qui ne correspond pas à l’affiche.
Le double objectif est atteint : lessiver systématiquement la planche pour une glissade assurée et, si possible, la présenter au bord du gouffre pour s’assurer de toucher le fond.
Je fais immédiatement appel à mon plombier, car la plomberie est quand même le métier qui offre le plus de débouchés ! J’espère qu’il ne m’annoncera pas que tous les tuyaux sont à changer.
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